Comment la DMP accueille toutes les natures de clients, en 3 témoignages.
Ce mercredi, dans le cadre de la conférence la Data Management Platform organisée par CCM Benchmark, j’anime un atelier intitulé «DMP & Connaissance Client». A ce titre, outre l’éditeur Cabestan, nous avons réuni 3 témoignages de mise en oeuvre de la DMP : Voyages SNCF, la Dépêche du Midi et Altarea Cogedim. Ces 3 témoignages éclairent les usages de la DMP : nature des données collectées et formes d’exploitation de la donnée clients. Ils aident à clarifier un point essentiel : la DMP n’est que le fournisseur de données des pratiques marketing-ventes de l’entreprise.
Voyages-SNCF : la DMP full digitale.
Dans le prolongement de l’outil d’analytics, la DMP stocke toutes les interactions digitales, web et mobile. Elle est initialement mise au service de la régie. À terme, elle pourrait être utilisée pour renforcer l’expérience clients (personnalisation on site, marketing relationnel).
La Dépêche du Midi : la DMP on et off-line.
Après un projet de RCU (référentiel client unique) concentré sur la commercialisation des abonnements et des évènements organisés par les titres du groupe (la Dépêche du Midi, Midi Libre) et de leur partenaire (Centre France), la Dépêche du Midi passe à la DMP. La DMP stocke les interactions utilisateurs avec les sites web du groupe et les croise avec les profils identifiés (comptes utilisateurs, abonnés aux newsletters et abonnés aux supports papier). Le premier objectif est la commercialisation de CPM (coûts pour mille) premium grâce à la qualification, au ciblage et à la scénarisation. Puis viendront la mise en place de scenarii d’engagement et la personnalisation des contenus.
Altarea Cogedim : la DMP des lieux physiques.
Avec 40 centres commerciaux (2 à 3 ouvertures par an), Altarea Cogedim est référent sur le métier de l’exploitation des centres commerciaux. La DMP collecte les mouvements des chalands (parkings, « allées » des galeries marchandes… ), stimule l’identification de ces derniers, l’enrichissement de leur profils (cartes de fidélité) et anime la relation avec le client final. En animant le centre commercial, la DMP est au service de deux objectifs : contribuer à la performance des enseignes locataires de surfaces et animer la relation avec le visiteur / client du centre.
La DMP stocke toutes les formes d’interactions clients.
Ces 3 témoignages d’usages de la DMP illustrent sa finalité quand elle est appliquée au marketing clients : consolider en un lieu unique toutes les formes d’interactions avec le client. Chaque entreprise adapte la nature des données à ses objectifs, à son métier : le tout numérique pour Voyages-SNCF, le off et le online pour la Dépêche du Midi, le lieu physique pour Altarea Cogedim.
La DMP est le fournisseur en données de l’activité.
Lorsque le plan de collecte des données est établi, lorsque la DMP est active, elle devient le fournisseur de l’activité. Elle est au service de ses priorités : la monétisation de l’audience pour Voyages-SNCF et la Dépêche du Midi, le passage d’une forme de relation vers l’autre pour la Dépêche du Midi, une animation du centre commercial au bénéfice des enseignes et des chalands pour Altarea Cogedim. La DMP est « simplement » la base de données clients contemporaine au service des pratiques commerciales des entreprises utilisatrices. Une fois cette assertion formulée, il faut passer à la mise en œuvre.
Antoine Coubray est le fondateur de CustUp. Avec l’équipe des consultants en DMP et CRM, il structure les dispositifs relationnels pour une pleine exploitation des données clients.